Historique de ce coup d’État
Coup d’État au Gabon la fin du pouvoir du régime Bongo. Le 7 janvier 2019, un coup d’État a été tenté au Gabon par un groupe de militaires. Les rebelles ont pris le contrôle de la radio nationale et ont annoncé la formation d’un Conseil national de restauration. Le président Ali Bongo Ondimba, qui était en convalescence au Maroc après avoir subi un accident vasculaire cérébral en octobre 2018, a rapidement répondu en affirmant que les rebelles avaient été arrêtés et que la situation était sous contrôle.
Le Gabon est un pays d’Afrique centrale avec une population d’environ 2 millions d’habitants. Il est riche en ressources naturelles telles que le pétrole, le gaz naturel et les minéraux. Le pays a été gouverné par la famille Bongo depuis 1967, lorsque le père d’Ali Bongo, Omar Bongo, est devenu président.
Le coup d’État a été condamné par la communauté internationale. La France, ancienne puissance coloniale du Gabon, a appelé à la libération immédiate des otages et à un retour à l’ordre constitutionnel. L’Union africaine a également condamné le coup d’État et a appelé à la libération immédiate des otages.
Le coup d’État a mis en lumière les tensions politiques croissantes au Gabon. En 2016, Ali Bongo avait remporté une élection présidentielle controversée qui avait été marquée par des accusations de fraude électorale. L’opposition avait organisé des manifestations pour contester les résultats de l’élection. Depuis lors, les tensions politiques ont continué à s’aggraver dans le pays.
Résultats des tensions dans la société Gabonaise
Le coup d’État au Gabon en janvier 2019 a été rapidement maîtrisé par les forces gouvernementales. Cependant, il a mis en lumière les tensions politiques croissantes dans le pays et a été condamné par la communauté internationale. Ces tensions allaient être encore plus grandes car au pouvoir depuis 14 ans, Ali Bongo Ondimba, venait tout juste d’être déclaré réélu président de la République du Gabon le mercredi 30 Août 2023 au matin, pour un troisième mandat, avec 64,27 % des suffrages exprimés mais il s’est fait renversé par un coup d’État militaire salué par toute la population Gabonaise.
Fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes.